Pourquoi J’sors de la Matrice ? Le podcast qui bouscule les croyances !
Pourquoi J’sors de la Matrice ? Ça fait des mois que j’ai ce projet en tête : lancer un podcast qui parle d’écologie intérieure. Et je te dis tout dans ce 1er épisode !
Pourquoi J’sors de la Matrice ? Ça fait des mois que j’ai ce projet en tête : lancer un podcast qui parle d’écologie intérieure. Et je te dis tout dans ce 1er épisode !
« You’ve been living in a dream world Neo”
Je me souviendrais toujours du jour où j’ai eu ma prise de conscience écologique – cette espèce de déclic violent qui fait l’effet d’un électrochoc.
C’était début 2019…
Je rentrais du boulot avec France Inter dans les oreilles et je prends une interview en cours de route où il est question d’effondrement, de limites planétaires, de liens systématiques…
Il s’agissait de Pablo Servigne.
Et là, brrrrrrr… la sensation que la terre se dérobe sous mes pieds !
En fait, quelqu’un étant en train de poser des mots sur ce malaise profond que je ressentais depuis longtemps. En gros :
Le problème ne vient pas de moi mais de notre modèle de société actuel qui court à sa perte.
Je ne sais pas pourquoi, mais cette fois-ci, ce message m’a vraiment percutée.
Comme si je comprenais ENFIN.
Ce moment-là, c’est un peu comme dans le film Matrix, quand Néo rencontre Morpheus pour la 1ère fois et qu’il lui propose de choisir entre 2 pilules :
Rouge pour révéler la vérité sur la Matrice, ou bleue pour le ramener à son ancienne vie.
J’ai choisi la rouge – et, à partir de là, je suis entrée dans une phase de lecture boulimique : Pablo Servigne, JM Jancovici, Philippe Bihouix, Cyril Dion…
Energie, agriculture, économie, pétrole, démocratie en temps de crise, alimentation, cycle de l’eau, …
Je tirai un fil et 10 autres en sortaient.
Plus je lisais, plus j’avais la nausée.
Moi qui pensais avoir une sensibilité écologique, je me rends compte que j’étais en fait en plein déni !
Je me rends aussi compte du déni collectif dans lequel toute la société est engluée. C’est flippant !
En fait, notre rapport au monde et au bonheur est complètement biaisé – marchandisé !
On vit à 200 à l’heure, on compense notre mal-être à coup de Netflix, d’alcool, de jeux vidéos, de porno, d’anti-dépresseurs, de voyages à l’autre bout du monde ou de city break, de fringues etc…
En pensant que de toute manière, on ne peut pas faire autrement, que c’est comme ça !
ET CA, C’EST FONCIEREMENT PAS VRAI !
Déjà… parce que depuis l’apparition de l’homme sur Terre, notre manière de vivre ensemble, de faire société, a constamment évolué…
Souvent due à des rapports de force ou des progrès techniques d’ailleurs…
Ensuite, parce la société est une somme d’individus et que pour éviter le chaos permanent, elle doit s’organiser.
D’où la création de règles, de normes, de conventions, etc.
Et comme, pendant longtemps, la survie de l’homme dépendait de sa capacité à rester dans le groupe… et bien, il restait dans le moule !
Aujourd’hui, notre modèle socio-économique est basé sur la croyance qu’on peut continuer à viser la croissance économique sans fin…
En dépit des limites planétaires et de toutes les lois physiques !
En dépit aussi d’inégalités abyssales entre les plus riches et les moins favorisés.
En dépit enfin de notre santé physique, mentale et de notre bien-être de manière générale.
Cette notion de croyance est au cœur du film Matrix.
Le choix entre la pilule rouge ou la pilule se résume en fait à ça : qu’ai-je envie de croire ?
Cette notion de croyance est fondamentale à mes yeux car de nos croyances découlent nos comportements.
Et ça, ça a un impact phénoménal :
Or, aujourd’hui, notre mode de vie est le fruit de croyances profondément nocives. A savoir :
Mais si la société est une somme d’individus, c’est aussi une bonne nouvelle !
Plus nous serons nombreux à avoir fait évoluer nos croyances individuelles et plus nous aurons un impact collectivement !
Bref, en 2019, j’ai choisi la pilule rouge.
Finalement, l’urgence écologique a été pour moi l’occasion de faire un pas de côté et de, progressivement, reprendre le pouvoir sur ma vie.
Prendre soin de moi, revenir à ce qui me semble essentiel, me débarrasser progressivement de tous ces besoins artificiels promus par la société comme seuls moyens d’accéder au bonheur…
C’est ce travail d’écologie intérieure qui m’anime profondément et qui, progressivement, m’amène vers plus d’écologie.
Se changer soi pour changer le monde. Chacun à son échelle.
En fait, la transition écologique, c’est ça : l’opportunité d’une belle transformation personnelle au service du collectif.
Et c’est vraiment ce que j’ai à cœur de te partager dans ce podcast !
Alors facile ? Certainement pas… Mais ça donne un sacré sens à ma vie !
Pour finir…
Tu choisis quelle pilule : la bleue ou la rouge ? 😉
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